La rupture conventionnelle doit garantir, sous peine d’annulation, le libre consentement des parties, qui est soumis à l’appréciation souveraine des juges du fond. La Cour de cassation en donne une illustration ici s’agissant de l’altération des facultés mentales du salarié due à une pathologie au moment de la signature de la rupture conventionnelle, considérant que celle-ci est de nature à vicier le consentement du salarié, entraînant ainsi l’annulation de la convention et la requalification de la rupture du contrat de travail en licenciement sans cause réelle et sérieuse.
La convention de rupture signée par un salarié aux facultés mentales altérées est nulle
- 11/06/2018 |
- Article |
- Social & Ressources Humaines |
- BASHAN Annaël
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