Vecteur décisif d’influence et de rayonnement pour la France dans le monde, le tourisme, de loisirs ou d’affaires, constitue un trésor national : fin 2015, il représentait environ 7 % du PIB de la France, soit deux millions d’emplois non délocalisables, rapportant chaque année au solde commercial des dizaines de milliards d’euros. D’où le lancement par le Gouvernement d’une plate-forme d’investissements, France Développement Tourisme, devant réunir un milliard d’euros sur cinq ans pour développer en priorité hébergement, équipements, infrastructures, et entreprises. Moyen de garantir pour les vingt prochaines années le prestige de la France et sa place de première destination touristique au monde.Premier point d’entrée du tourisme, au-delà des gîtes, villages de vacances, résidences de tourisme et campings : l’hôtellerie. Dynamisée par les sites marchands, elle compte près de 17.000 hôtels forts d’un chiffre d’affaires d’environ 16 milliards d’euros, dont 12 se rapportant aux voyages de loisirs et d’affaires indépendants. Sa typologie ? 50% d’hôtels indépendants couvrant 35% des lits 30% d’hôtels liés à des chaînes volontaires, soit 25% des lits, et 20% d’hôtels relevant de chaînes hôtelières intégrées assurant 40 % des lits.
A l’hôtellerie, peut ou non être associée la restauration dont la prospérité dépend aussi pour beaucoup du savoir-faire du Chef, de la qualité de son équipe, et de la stratégie financière qui ne saurait s’improviser. Sans oublier – revers de la digitalisation – les aléas de l’évaluation/notation et des centrales de réservation. Mais le business dans l’assiette préparée par certains attire aussi de plus en plus de fonds d’investissements, d’autant que l’heure est à la duplication d’un savoir-faire reconnu à l’international.
Comme la restauration, la dynamique du secteur des loisirs participe aussi à l’attractivité des territoires, en particulier s’il est porté par des équipements ludiques, sportifs et de détente.
Les enjeux actuels du secteur du Tourisme, Hôtellerie et Loisirs obligent ses acteurs, quelle que soit leur taille, à se mobiliser tous azimuts pour développer leur affaire et soutenir la concurrence. Vigilance et anticipation restant de mise, jusqu’à céder ou transmettre l’affaire, un accompagnement juridique adapté, complet et nécessairement transversal s’impose.