Le financement d’une activité, quelle qu’elle soit, constitue le nerf de la guerre pour toute structure privée, peu importe sa taille et sa forme. Cela, de sa création, et tout au cours de sa vie, au gré de son évolution, de ses transformations, des opportunités à saisir et des risques à gérer et assurer. Parfois, jusqu’aux situations de sous-performances, de difficultés et de retournement. Dans l’industrie comme dans les services, qu’il s’agisse de groupes cotés ou non cotés, de PME, d’ETI ou des Start-up innovantes, accélérer le développement des technologies, engager une nouvelle phase de croissance, poursuivre son déploiement en France et à l’international en diversifiant ses sources de financement ne s’improvise pas. Institutionnels de l’investissement alternatif ou non et de la banque, comme fonds d’investissements et family offices constituent d’indispensables partenaires lors de restructuration, fusions-acquisitions et levées de fonds. Aucun secteur n’est épargné, des NTIC aux services à la personne, en passant notamment par la santé, les transports, l’immobilier et les réseaux de franchise.
La gestion des risques de toute nature est devenue dans le même temps le corollaire indispensable à la pérennité d’une activité, à telle enseigne que les entreprises, même de taille moyenne, se sont dotées de risk managers pilotant aussi les dossiers assurantiels sur un large spectre. Au-delà de la responsabilité civile et des risques spéciaux, nombre d’activités suppose des transports de marchandises, parfois maritimes et aériens, en particulier lorsqu’elles sont transnationales, et qu’il convient de couvrir par des garanties adaptées. Il reste de manière générale essentiel d’assurer les actifs d’une société, matériels et immatériels, à commencer par son capital immobilier.
La question assurantielle en matière de construction et d’urbanisme est d’ailleurs devenue une question prégnante, même pour les collectivités locales. D’autres acteurs, de la Santé notamment, doivent rester très vigilants sur leur couverture.
La dimension éminemment transversale des dossiers bancaires, de financement et d’assurance suppose nécessairement une approche systémique par le droit pour les porter et les sécuriser.